Aïe mon dos !!!
Bonjour à tous,
C'est bien calé dans mon canapé que je prépare mon article aujourd'hui ! FiFi souffre d'un lumbago appelé plus scientifiquement Lombalgie Aigüe Invalidante.
Comme je partage beaucoup de choses avec vous tous, j'ai eu l'idée de vous en dire plus sur mes maux ...
Une lombalgie est un état douloureux du rachis lombaire. Il s'agit du mal de rein ou, quand l'affection résulte plus exactement d'un mouvement excessif, du tour de rein.
La lombalgie peut être aiguë (on parle alors de lumbago) ou devenir chronique, invalidante.
Figurine en terre cuite grecque du Musée du Louvre à Paris.
Les lombalgies affectent une forte majorité de la population. Elles touchent entre 40 et 70% de la population à un moment ou à un autre. Aux États-Unis seulement, les lombalgies entraînant une incapacité de retourner au travail représentent des coûts directs et indirects évalués entre 40 et 50 milliards de dollars US. Uniquement au Québec, les maux de dos représentaient 30 % de l'ensemble des lésions indemnisées ; pour l'année 2003 seulement, ces lésions entraînaient des débours de plus de 500 millions de dollars canadiens. Chez certains patients lombalgiques, la douleur perdure et s'aggrave au point de limiter considérablement leurs activités quotidiennes, incluant le travail. Des études ont démontré que la fréquence et la gravité des accidents au dos sont trois fois plus élevées chez les travailleurs de la construction que chez ceux des autres secteurs d'activités économiques. Les maux de dos constituent la principale cause d'incapacité à travailler chez les moins de 45 ans et la troisième chez les 45 ans et plus. Il s'agit d'un problème de santé plus coûteux que le sida, le cancer ou les maladies du coeur. En fait, les lombalgies constituent un problème tellement important que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait des années 2000 à 2010 «la décennie des os et des articulations».
Théoriquement toute lésion du segment mobile intervertébral (ou unité fonctionnelle vertébrale), que l'origine soit discale, articulaire postérieure, ligamentaire, musculaire, osseuse (ostéoporose, ostéomalacie)... En réalité l'atteinte du disque intervertébral semble le dénominateur commun et le primum movens de la plus grande part de la pathologie mécanique lombaire, qu'elle soit favorisée par une anomalie structurelle (spondylolisthésis, anomalie transitionnelle lombo-sacrée, maladie de Scheuermann, scoliose), posturale (inégalité de longueur des membres inférieurs, faible angle d'incidence lombo-pelvienne responsable de lordose insuffisante) ou par des contraintes excessives (professionnelles ou sportives) responsables de lésions dégénératives précoces.
Homme nu, vu de dos - Art Contemporain Américain - Metropolitan Muséum of Art
Indispensable pour éviter le passage à la chronicité
- Adaptation du comportement à l'effort (école du dos)
- Adaptation du poste de travail
- Literie récente
- Activité physique (gymnastique et natation).
L'incapacité chronique ne touche qu'une faible proportion des personnes lombalgiques. Pourtant, les conséquences d'une telle incapacité s'avèrent dommageables autant pour la société dans son ensemble que pour le travailleur et ses proches (absence prolongée du travail, perte de productivité, douleur incapacitante, perte de qualité de vie, difficultés conjugales et familiales, coûts d'indemnisation élevés, frais médicaux substantiels, etc.). La prévention de l'incapacité chronique demeure donc une préoccupation majeure. Des études permettent toutefois de mieux comprendre la dynamique complexe du développement de l'incapacité chronique liée aux maux de dos. Elles ont récemment mis en lumière que l'exposition à des facteurs de stress, combinée à la croyance que l'activité physique est nuisible pour le mal de dos, contribue à la détresse émotionnelle d'une personne. Dans cette situation, une victime de lombalgie évite toute activité physique, ce qui a pour conséquence de favoriser l'accroissement des incapacités. La recherche révèle qu'une perception négative des pratiques en SST augmente les peurs par rapport à l'emploi ; le travailleur craignant un retour au travail, de même que la possibilité de s'y blesser à nouveau.
De plus, les résultats suggèrent que l'incapacité chronique de retourner au travail serait associée à une diminution de la sécrétion des hormones préparant l'organisme à faire face au stress. Bien qu'elle devra être confirmée par d'autres études, cette hypothèse pourrait mener à déterminer quels sont les mécanismes qui expliquent, par exemple, le lien entre la détresse psychologique et l'incapacité chronique ou prolongée.
Article un peu "curieux" aux yeux de certains mais Utile et Bon à Savoir je crois tout de même !
Pour terminer, une petite chanson douce, tendre et une superbe mélodie signée SEAL avec le titre "Secret"... pour vous souhaiter une bonne journée et vous remercier d'ores et déjà de votre fidélité et de vos commentaires toujours appréciés...
Amitiés à tous.